Faire soi-même la photogrammétrie : illusion ou opportunité ?

Photogrammétrie par drone

La photogrammétrie est une méthode de reconstruction 3D à partir d’images multiples, en s’appuyant sur les principes de corrélation d’images, triangulation et modélisation multi-view.

Table des matières


Photogrammétrie : promesses et contraintes

En théorie, on imagine : on prend des photos, on les alimente dans un logiciel, et on obtient un modèle 3D prêt à exploiter.
En pratique, chaque étape (captation, calibration, alignement, densification, nettoyage, géoréférencement) exige des réglages précis. Les erreurs de paramétrage, les zones mal texturées, les effets d’ombre ou de mouvement, les tolérances résiduelles sont autant de pièges.

Les attentes clients sont souvent élevées : précision centimétrique (ou millimétrique), un maillage propre sans artefacts, une texturation homogène, des exports compatibles SIG / CAO, des mesures de volumes ou de comparaisons temporelles. Or, sans expertise, le “tout automatique” tombe souvent en défaut.

C’est ici que GEO4X trouve sa place, non pas comme un simple outil automatique, mais comme une plateforme de traitement opéré par des experts, offrant un service complet “clé en main”.


Pourquoi “faire soi-même” coûte plus que prévu

Le matériel : un poste haut de gamme non négociable

Les logiciels de photogrammétrie exigent une puissance de calcul importante : CPU multi-cœurs, GPU (CUDA ou équivalent), RAM (32 à 64 Go ou plus), disques SSD / NVMe rapides. Si la machine est sous-dimensionnée, les étapes comme l’alignement dense ou la texturation peuvent prendre des heures voire des jours supplémentaires.

Un poste digne de ce nom se chiffre souvent entre 2 000 et 3 000 €, voire davantage pour des configurations extrêmes. Ce coût, combiné aux mises à jour, à l’obsolescence et à la maintenance, pèse lourd si l’on n’a pas un flux constant de projets.

L’acquisition des données : pièges et aléas

Même avec un bon drone ou une caméra de qualité, la captation parfaite n’est pas garantie.

  • chevauchement, recouvrement et densité d’images
  • calibrage précis de l’optique
  • conditions lumineuses homogènes
  • présence de points de contrôle au sol (GCP) bien répartis ou technologie RTK
  • terrain difficile, zones texturées pauvres, surfaces lisses

Une prise moyenne se répercute en défauts massifs dans le modèle final (zones creuses, bruit, géométrie erronée).

Le logiciel, les licences et l'expertise requise

Posséder une machine puissante ne suffit pas : il faut un logiciel adapté. Les licences professionnelles (Metashape Pro, Pix4D, RealityCapture, etc.) coûtent plusieurs milliers d’euros, ou imposent des abonnements à coûts récurrents.

Les alternatives open source (Meshroom, COLMAP, OpenDroneMap) existent, mais sont souvent moins robustes pour des scènes complexes, nécessitent des réglages manuels, un solide savoir-faire et montrent des limites en automatisation ou dans l’intégration avec les workflows SIG.

couts cachés de la photogrammétrie

Le temps, l’apprentissage et les coûts cachés

Courbe de montée en compétence

Avant d’être productif, on passe par une phase d’apprentissage : comprendre les paramètres de calibration, les réglages d’alignement, les filtres de densification, le nettoyage du nuage, l’interpolation des trous, la validation géométrique. Cela représente des dizaines voire centaines d’heures de tests et d’erreurs.

Itérations, retours terrain & ajustements

Rarement on obtient un résultat parfait du premier coup. Il faut souvent :

  • recalculer certaines zones
  • retoucher manuellement les points aberrants
  • combler les trous par interpolation
  • vérifier la précision avec des repères terrain
  • refaire certains vols ou captures

Ces cycles coûtent du temps, souvent plus que prévu, avant d’atteindre une qualité acceptable.

Coût du “zéro projet” ou volume faible

Si vous n’avez qu’un ou deux projets par an, l’investissement (matériel + licences + formation) est difficile à amortir. Les compétences internes doivent être entretenues, mises à jour et vérifiées. Le coût des corrections d’erreurs ou des rejets de livrables peut grignoter le gain attendu.

Dans ce contexte, l’externalisation via une plateforme spécialisée devient une option rationnelle pour avoir ce genre de rendu de qualité :

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GEO4X : une solution “clé en main”, opérée par des experts

Ce que propose GEO4X

GEO4X est une plateforme collaborative de données géospatiales qui permet de visualiser, héberger, mesurer et exporter des projets 2D/3D (nuages de points, orthophotoplans, modèles numériques) avec une interface web intuitive.

Mais derrière cette interface, ce ne sont pas des traitements automatiques à l’aveugle. Les données passent par un pipeline de traitement maîtrisé, géré par des experts. La plateforme n’est pas un “black box” mais un guichet vers une compétence professionnelle.

Le rôle des experts

Les équipes de GEO4X assurent le traitement des images, la calibration, les filtrages, le nettoyage du nuage, la génération du maillage et la texturation, en respectant les tolérances attendues par les clients.

Ainsi, ce n’est pas vous qui devez maîtriser tous les réglages. Vous téléversez vos prises de vue, indiquez les paramètres et recevez un livrable conforme.

Avantages concrets

  • Zéro investissement matériel : vous n’avez pas à acheter de PC ultra-puissant, GPU coûteux ou licences logicielles.
  • Compétence assurée : vous bénéficiez de l’expertise d’équipes spécialisées, avec des process éprouvés.
  • Gain de temps : votre service interne n’est pas détourné pour expérimenter, vous recevez les résultats exploitables.
  • Scalabilité : que ce soit un petit projet ou un site étendu, GEO4X peut monter en capacité.
  • Sécurité et contrôle des données : hébergement sécurisé français, conformité RGPD, gestion des droits d’accès.
  • Collaboration simplifiée : l’interface permet à différents intervenants (clients, bureaux d’études, exploitants) de visualiser, annoter, mesurer et partager facilement.

Une alternative à “tout automatisme frelaté”

Parfois, les outils dits “automatiques” promettent beaucoup mais sans garantie de qualité ou de précision. L’algorithme générique peut échouer sur des zones complexes ou des scènes peu texturées.

GEO4X évite ces écueils en combinant les algorithmes de photogrammétrie avec l’intervention humaine. Là où l’automatisation atteint ses limites, les experts peuvent intervenir, ajuster, corriger et garantir la qualité.


Comparaison chiffrée : DIY vs GEO4X

Poste / Poste critique“Faire soi-même”GEO4X clé en main
Investissement matériel2 000 à 3 000 € (voire +)0 (pas d’achat)
Coût logiciel & licencesPlusieurs milliers d’euros ou abonnementsInclus dans le service
Temps staff interne (apprentissage)Plusieurs semaines à moisTemps personnel minimal
Risque d’erreur / retravailÉlevé sans expérienceFaible, contrôlé par experts
ScalabilitéLimitée au matériel / compétencesFlexible selon la charge
Sécurité & responsabilitéÀ gérer soi-mêmeGarantie selon contrat / plateforme
Délai de livraisonVariable selon maîtriseRespect contractuel avec SLA possible

Dans beaucoup de cas, pour des bureaux d’études, télépilotes ou collectivités n’ayant pas un flux continu de projets, l’option GEO4X revient souvent moins chère, surtout quand on valorise le temps, la fiabilité, la qualité et la simplicité.


Pour qui GEO4X est la meilleure option et dans quels cas tenter l’internalisation

Cas favorables à GEO4X

  • Projets ponctuels ou irréguliers
  • Budget limité pour investissements matériels ou licences
  • Besoin de qualité garantie sans maîtriser tous les réglages
  • Environnement collaboratif avec partage et supervision
  • Volumes variables (petits chantiers, grands sites)
  • Usage métier contrasté (SIG, surveillance, inspection, calculs volumétriques)

L’internalisation n’est rentable que si vous maîtrisez les cycles d’erreur, les itérations, les mises à jour et que vous remplacez peu le matériel. Sinon, vous risquez de consacrer plus de ressources que prévu.

Traitement photogrammétrique GEO4X

Conclusion : illusion ou opportunité ?

Faire soi-même la photogrammétrie n’est pas une utopie, mais c’est un pari. Il exige un investissement matériel, des licences coûteuses, une expertise pointue, beaucoup de temps d’expérimentation et un risque d’erreur élevé. Dans un contexte de besoins modérés ou peu fréquents, ces charges peuvent largement dépasser le gain financier apparent.

C’est précisément dans ce contexte que GEO4X propose une offre différenciante : un traitement non automatique mais opéré par des experts, une interface collaborative, une assurance qualité et une absence d’investissement matériel ou logiciel. Vous déléguez la partie “machine + expertise” pour ne conserver que l’usage métier.

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